Instructeur Josée Patenaude.
Josée Patenaude – éducatrice physique, PNCE 3, plus de 35 ans d’expérience
Josée Patenaude – éducatrice physique, PNCE 3, plus de 35 ans d’expérience
1977 Débute le karaté à l’âge de 15 ans dans une école du style Kyokushin à Repentigny
1980 Diplômée ceinture noire 1er dan
1980-1998 Représentante de l’organisation World Oyama Karate de Shigeru Oyama
1984 Ouverture de l’école au 227 rue Notre-Dame, Repentigny
1989 Déménagement de l’école au 547 rue Leclerc, Repentigny
1992 Enseigne le karaté à temps plein
1998 Fondation des éditions FCT
1999 Fondation de Koyama et diplômée en éducation physique Université de Montréal. Graduée entraîneur PNCE 3
2005-2009 Promotion et vente du livre à travers le Québec
2009-2012 Développement de nouveaux cours et formation d’instructeur
2014 Anniversaire 30 ans du Dojo – La journée des guerriers
2016 Affiliation à l’organisation mondiale Oyama Karate, Saiko Shihan Y. Oyama
2018 Nouvelle école au 866 rue Notre-Dame, Repentigny
2023 Disponibilité d’entraînement en virtuel
A 15 ans, je suis étudiante au Collège L’Assomption au niveau secondaire et j’obtiens des résultats scolaires moyens. Déjà, j’ai une passion pour plusieurs sports que je pratique durant mes heures de lunch et/ou le soir en activités parascolaires. Le sport m’apporte le plaisir de bouger et de m’exprimer.
Le 14 décembre 1977, je participe à un cours d’essai de karaté au dojo de Sensei Normand Bourbonnais à Repentigny. Après un mois de cours, je voulais cesser l’entraînement car je le trouvais trop intense. Le combat était pratiqué sans équipement protecteur avec des contacts physiques plus ou moins contrôlés de la part des partenaires d’entraînement. Plutôt que d’abandonner, j’ai décidé d’augmenter le nombre d’heures d’entraînement afin d’être plus efficace durant les cours.
Trois mois plus tard, après l’obtention de ma première ceinture, j’étais accro. J’ai réalisé à ce moment que j’adorais le challenge que le karaté me procurait. Je me suis donc entraînée deux à trois heures par jour, six jours par semaine, durant trois ans, tout en poursuivant mes études secondaires puis collégiales.
Le 23 novembre 1980, je pars au Connecticut avec trois autres élèves et mon professeur de karaté pour passer mon test de ceinture noire au dojo de Soshu Shigeru Oyama. Je réussis l’examen et, depuis ce jour, je me suis engagée envers moi-même à continuer de progresser dans cette voie.
En 1982, je suis graduée technicienne en génie civil du Cégep Ahuntsic et, en même temps, je deviens chômeuse car c’est la récession et les taux d’intérêts qui grimpent à 22%. Il y avait peu d’emploi de disponible dans le domaine de la construction.
Puis, dans la même année, l’école de karaté où j’évolue à Repentigny ferme ses portes pour s’installer à Montréal.
Plutôt que d’arrêter, je décide de m’entraîner seule à la maison, tout en continuant de me rendre à Montréal à raison d’un cours par semaine, car je me suis lancé le défi d’effectuer 100 combats avant de me présenter pour mon examen de 2e dan prévu à l’automne 1983.
Le 9 avril 1983, j’ai réussi les 100 combats mais je ne peux me présenter à l’examen de 2e dan car mon professeur se retire de l’organisation de Soshu Shigeru Oyama en juillet. Je quitte donc mon professeur en septembre afin de rejoindre l’école Kyokushin de Shihan Daniel Gauthier à Laval.
Le 8 octobre 1984, à l’âge de 21 ans, j’ouvre mon école de karaté kyokushin à Repentigny afin de partager ma passion avec mes futurs élèves.
En mai 1989, Soshu Shigeru Oyama délaisse le style Kyokushin de Mas Oyama et fonde sa propre organisation, la » World Oyama Karate Organization ».
En septembre 1989, j’aménage dans un local commercial de 2800 pieds carrés au 547 rue Leclerc, Repentigny.
De 1990 à 1998, je participe à plusieurs séminaires de perfectionnement, prends part à des compétitions aux États-Unis et organise des compétitions, tout en continuant d’enseigner à mes élèves et à compléter mon bac en éducation physique à l’Université de Montréal.
Le 15 mai 1998, je crée les éditions FCT et en 1999, l’école sera nommée Koyama.
Plus de 4000 élèves se sont entraînés à mon école et j’ai formé plus de 100 ceintures noires. Je peux maintenant me dire que je suis fière de ce que j’ai accompli. Dix-huit ans de travail assidu pour que mon école atteigne une certaine notoriété et, voilà que le 15 février 2003, un feu vient tout anéantir.
Je pose un genou au sol. Je ferme les yeux. C’est assez, j’arrête.
Non, je refuse.
Un guerrier est un guerrier jusqu’à sa mort et il n’a pas le droit de poser son deuxième genou au sol et d’abandonner tant qu’il a un souffle de vie en lui.
Puis, lorsque je retrouve trois jours après le feu, six morceaux de la toile de l’aube du guerrier pacifique parmi la montagne de débris, je les place au sol comme on fait un casse-tête.
Le guerrier avait survécu! À partir de ce moment, j’accepte de reculer d’un pas afin de revenir plus forte avec une motivation renouvelée et de poursuivre la deuxième partie de ma vie, car en observant les pièces de la toile que j’avais jointes au sol, je venais de comprendre ma vie et ma mission.
« Je suis un guerrier qui tout au long de mon cheminement en karaté a refusé d’arrêter lorsque j’ai rencontré des embûches ».
Shihan Josée Patenaude
Un entraînement gagnant
Cours dynamique, objectifs réalistes, je motive, j’inspire et je développe mes élèves pour qu’ils deviennent des guerriers pacifiques et comprennent les sept valeurs du Bushido :
Droiture, courage, bienveillance, courtoisie, honnêteté, honneur et loyauté